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la vie d'une kro des bois
13 décembre 2006

De retour de Rennes

Dou la gadou, la gadou, la gadou...

teknival12

Mode racontage de mon week-end (pour changer) et ça risque d'être long :

Jeudi, fin d'après-midi, je reviens de la conduite, j'ai pas trop mal geré par rapport à d'habitude. Le moniteur m'a proposé de passer mon permis le 27. Donc voilà c'est officiel, je vais le passer ! Pressée que ça soit terminé tout ça, j'éspère que je l'aurais du premier coup.
Enfin, revenons en aux faits, je rentre chez moi, chope mes affaires et c'est parti pour Nantes où je vais pour prendre l'apéro avec Lolita et P-Yves (qui vient d'avoir son code !), il y a aussi Merguez, Rourou, Julie, Benoit et Charline. Soirée sympa par moment et moins à d'autres mais pas trop mal quand même.

Vendredi matin, 10h, je me réveille, je suis par terre sur un truc en mousse, ça va, c'était un peu plus confortable que le sol. Vers midi je me décide à aller prendre mon train pour rentrer chez moi pour me préparer. A cause des intemperries, mon train aura au moins une heure de retard :( fait chier, j'éspère que ça ira mieux le soir pour Rennes. Dans tous les cas, je finis enfin par arriver à Savenay où je me pose avant de bouger à droite à gauche (aller retour Cordemais-Savenay) pour préparer mon sac pour le week-end. Un sac sur le dos, un entre les jambes et l'autre accroché au porte bagage je retourne à Savenay où je vais faire quelques courses (bière, vodka, taboulé ^^ jus de fruit et coca).
18h30 environ, je ne vais pas tarder, je file à la gare, il y a quelques gars qui ont l'air d'aller au teknival aussi (ça c'est confirmé puisque je les ai recroisé plus tard à Rennes). Je galère un peu avec mon sac énorme, quasiment aussi grand que moi, et surtout super lourd. Arrivée à Rennes, j'ère un peu devant la gare en me demandant dans quel sens partir. Je vois une voiture brulée, mais personne n'a l'air très agité à côté, juste les flics qui se ramènent et quelques personnes qui discutent en regardant le capot fumant et les flammes sour la route. Je demande de l'aide à quelques personnes en leur montrant mon plan, pour trouver au moins la première rue à suivre, une femme me demande où je veux aller, après lui avoir répondu "à la Prevalaye", elle me propose de m'y déposer. Génial, j'ai de la chance ! Elle me dépose donc au premier barrage de flics, je marche un peu le long d'une route où d'autres flics surveillent à quelques endroits, jusqu'au chemin qui mène vraiment au tekos. *Ouais, j'y suis !* me dis-je gaiement, le pas lent, le dos vouté par le poids de mon sac, je déconne avec deux-trois personnes, on me prévient que c'est très boueux. "Tant pis, j'ai l'habitude !" que je réponds inconsciemment, ne pensant pas voir un terrain aussi ruiné. Vivien me retrouve après un coup de fil,où il me demande de suivre un tracteur et de m'arrêter près d'un stand de prévention.

C'est là que tout commence. On est parti pour la voiture, que je puisse enfin poser mon sac. Deux pas en dehors du chemin et me voilà enlisée jusqu'aux chevilles, en chaussettes. Obligée de déjà retrousser les manches pour plonger les bras dans la boue et retrouver mes pompes. *Comment je vais faire ?* que je me demande au début. *Oh et puis merde, de toute façon je serais trop crade avant la fin du week-end !*, hop je remets mes pompes même si elles sont, tout comme mes chaussettes, remplies de gadoue. Je serre mes chaussures au maximum. Après un périple difficile, mais marrant, où j'ai réussi à perdre trois fois mes chaussures en tout, nous voilà arrivé. Un bonjour à tout le monde, trop contente d'y être enfin, depuis quelques jours que j'ai hate d'être ici. Un peu navré qu'il y ait autant de boue quand même, mais je m'y fais rapidement.
Après un départ avec quelques uns des potes de Vivien pour aller voir les sons, on perd les autres et on continue notre tour tous les deux. Pas mal de sons valent vraiment le coup de s'y arrêter (malheureusement je n'ai pas retenu les noms...), je lutte pour ne pas me vautrer, jusqu'au moment où on passe un fossé, Vivien veut m'aider en me poussant, et là c'est la chute. Mais je gère un minimum, juste le bout des genoux et une main ont fini dans la gadou. Je me vautre une autre fois dans la soirée, l'état du terrain et l'alcoolémie grimpant n'aidant pas à trouver un bon équilibre. Toujours est-il que je n'ai pas vu la soirée passer, on se retrouve déjà le matin, le jour commence à faire son apparition, on a retrouvé les autres aux voitures. Je retourne dans le son, je tripe avec des gens que je ne connais pas, j'en ramène même un là où on est posé. J'en aide un autre, trop bourré, le cul dans la boue qui semble ne pas pouvoir se relever tout seul. Je lui tends la main... et ce couillon me tire sur le bras pour me faire tomber aussi. Moi qui avait  réussi à ne salir que le bas de mon fute, me voilà le cul trempée et plein de bouillasse. "Rooooh, t'abuses !" lui dis-je, dégoutée mais morte de rire avant de retourner avec les autres.

teknival04

On est samedi, la journée passe, alternant des moments dans le son, des expéditions toilettes durant des heures (à cause d'une tendance à me perdre et à m'arrêter pour parler à des inconnus un peu partout), des apéros... etc je commence à fatiguer, il est 16h, envie de faire une sieste. Malheureusement j'ai pas le droit de rentrer dans la caisse avec mon cul tout crade. Changeage de pantalon donc, et tentative de dodo. J'abandonne au bout d'une demi heure, pas moyen de vraiment dormir, trop envie de bouger. Je me relève donc, il commence à faire nuit. Je me fixe une mission, ne pas tomber, sinon je ne pourrais plus monter dans la voiture de Vivien (qui de toute façon est dégueu !). Et j'y arrives !!!
Une soirée un peu plus calme pour moi, bien agitée au début, bien quand je suis dans le son, mais après un retour pour se poser 5 minutes, je me sens pas très bien, trop bu et pas assez mangé depuis jeudi... gueule de bois ! Je m'endors, environ une heure je crois, et me réveille en forme malgré quelques brulures d'estomac. On est reparti pour un tour du tekos. Me revoilà, bien motivée, suffisait d'une sieste, on squatte des feux de temps en temps parce que je suis gelée avec mes pieds et mon blouson trempés, et mon pantalon trop court. J'abandonne mon homme à quelques moments de la soirée, tripe avec des gens, me fait dragouiller (c'est de la drague gentil, pas trop imposante ^^) deux-trois fois, paye un coup à un p'tit jeune (enfin, encore plus jeune que moi), finit par le perdre... et là c'est le drame ! lol Nan, juste un boulet qui me lache pas, tout ça parce que je l'ai aidé à se remettre debout. Il me saoule, me dit des trucs du genre qu'il a envie de moi, et ne semble pas comprendre que j'ai un copain, et que moi j'ai pas du tout envie de lui. Je finis par me planquer derrière un mec assez grand et le type disparait soudainement. Après un "merci" je repars à la voiture, un peu énervée et me réfugie dans les bras de 'mon' homme, où je finis par m'endormir, vers 6h.

teknival05

Dimanche matin, 9h, c'est l'heure du réveillage. La tête dans le cul. Un peu la gueule de bois mais ça gère, on va y aller tranquillement pour la dernière journée. Après un début de journée où je fais comme le reste du week-end, alternant entre les moments devant le son, les moments à discuter avec des gens que je connais où non, qui me parle des deux dernières teufs que j'ai faites où ils m'ont vu très 'fatiguée', j'ai un peu honte mais bon, on tripe.
L'après-midi est beaucoup plus calme pour moi, je reste à côté de la voiture une bonne partie du temps, ne parle plus trop à cause d'une disparition de ma voix et d'une fatigue importante. Je comate, mais suis encore (un peu) présente... Jusqu'à ce que je me pose dans la caisse vers 16h. Trois personnes partent faire la queue pour demander au tracteur de venir nous tirer jusqu'à un terrain plus stable. Résultat, je pense les rejoindre au bout d'un moment, voir les relayer, mais au lieu de ça je m'endors, je tousse sans arrêt, pas moyen de bouger, trop froid. Environ 3 heures plus tard, je sens la voiture bouger bizarrement, en faite elle glisse en arrière. Ah ça y est ?! Cool ! Désolé de pas vous avoir aidé à attendre :s Vers 20h, nous voilà parti,  avec un gars de plus dans la voiture qu'on déposera à environ 2 bornes du teknival. Contrôle des flics, Vivien doit souffler, on lui demande s'il a pris de l'alcool ou des stupéfiants dans le week-end. Résultat nickel, on peut repartir. Ca gère. Reste plus qu'à aller manger un bout, les gens nous regardent de travers parce que je suis en chaussettes, j'ai un blouson 3 fois trop grand et de la boue partout (sauf sur les chaussettes ! lol) mais on s'en tape. Après un retour difficile où j'ai dû empêcher Vivien de s'endormir, on est quand même rentré entier. Ma mère a un peu halluciné en me voyant rentrer le lundi, en voyant l'état de mes fringues (entièrement boueuses) mais tout va bien ! Même si ça n'aura pas aidé à guerrir de ma crève tout ça ^^

En tout cas, vivement le prochain tekos... mais avec des bottes en caoutchouc !

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Commentaires
A
Halala, opui, j'ai vu ça.<br /> En fait on s'est motivés un peu tard, on s'est un peu perdus puis deux contrôles d'alcoolémie (nikel, heureusement, même si je pense que leur machin déconne un peu) et enfin une file interminable de voitures, à l'arrêt, moteur coupé et feux éteinds...<br /> Après une heure d'attente, on a appelé les potes qui étaient un peu plus loin dans la file et ils nous ont dit que ça faisait déjà 3h qu'ils y étaient...<br /> Hum, aprèm mûre réflexions (et voyant les mecs revenir avec de la boue jusqu'au genoux), on a du coup préféré faire demi-tour, retour sur Rennes.<br /> Le lendemain, ils nous ont avoué qu'ils ont quand même du faire 5h de queue donc on n'a pas trop regrété d'être retournés au centre ville pour les trans. Mais on se ratrappera une autre fois!
I
Ca donne envie...
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